La douloureuse acceptation

Une larme de cire coula,entraînant avec elle la dernière lueur d'espoir.Le plâtre glacé des statues alentours refroidissait l'atmosphère déjà glaciale.

Le velour rouge des lourdes draperies remémorait à l'homme agenouillé la cicatrice encore béante en son for.Il leva les yeux et fixa de longues minutes l'idôle qui,malgré son mutisme,parlait à son âme.

Que reste-t-il lorsque nous ne sommes plus?Que gardons-nous a part des souvenirs emprunts de mélancolie?...

Une heure passa,puis deux..Le temps importait peu.Il parcourait inéxorablement son chemin de ronde,au rythme sec des aiguilles d'une montre.Le silence se faisait oppressant,le moindre souffle prenait une ampleur presqu'irréèlle.

La solitude se fit reine.Au royaume de la tristesse,les regrets deviennent valets,la colère:souveraine,et les joies d'antan de simples laquais..Heureusement,lorsque le départ de l'aimé ne laisse qu'un corps de marbre,l'esprit se fait divin..



Joey