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La forêt de Paimpont

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La forêt de Paimpont Empty La forêt de Paimpont

Message  Myrddin Avalon Sam 6 Déc - 11:36

Une autre nouvelle pour la quel je demande vos avis éclairer. Comme elle n'est pas encore terminer, je demanderais à ceux qui vont la lire de ne pas aller voir sur internet se qu'est la forêt de Paimpont, vous perdriez une bonne partie de la chute.




Tricha observa la forêt.
Calme, tranquille.
Un léger vent faisait bouger les arbres avec douceur et ondulait la surface du Lac. Tricha avait toujours beaucoup aimer cette endroit. Comme d’habitude, elle c’était assise sur une grande pierre et regardait la surface brillante sous le clair de lune. Elle l’avait comprit très tôt, cet endroit lui permettait de se relaxer. Quand elle était ici, elle oubliait ses soucis de la vie quotidienne.
Ici elle oubliait que rien d’allait dans sa vie depuis qu’elle était aller dans cette famille d’accueille. Bien sur, le paysage de cette forêt française la changeait des tours de béton et de l’atmosphère saturer de pollution de sa banlieue parisienne. Le village où elle habitait se trouvait à 30 km de Renne et ne comptait pas plus de 1400 habitants. Autant dire la basse campagne à coter de la capitale.
Se qu’il y avait comme problème, c’était que les gens d’ici étaient trop gentils, trop amicaux. Il la couvrait d’attention et elle détestait ça.
Tricha portas la main au petit médaillon qui pendait à son coup. A l’intérieur se trouvait une photo. Une très belle femme rousse qui souriait et tenait un beau bébé joufflu dans les bras.
La jeune fille sentit une larme couler sur sa joue.
Elle la réprima avec violence. C’était une autre chose qu’elle détestait. Elle avait rarement pleuré. Pratiquement jamais même. Se n’était pas pour recommencer aujourd’hui.
Du point de vue de Tricha, les larmes était des manifestation de faiblesse inutile. Elle mettait donc un poing d’honneur à ne jamais ni montrer ses sentiments, ni pleurer, ni quoi que se soit d’autre.

-Qu’est-ce que vous fichez ici ?

Tricha se tourna vivement, sautas de son rocher et prit la fuite.
La forêt de Paimpont était une forêt priver. Elle n’avait pas le droit de se trouver ici. Si elle restait là, on allait l’accuser d’être une voleuse, une braconnière ou quelque chose de ce genre et ça il n’en était pas question.
Tricha détalla comme un lapin, espérant qu’on ne s’était pas lancer à sa poursuite. Elle connaissait mal la forêt et, à part le chemin qui menait au Lac, elle aurait été bien incapable de se repérer dans ce dédale de verdure.
On ne tenta pas de la poursuivre. Mais cela ne l’empêcha pas de se perdre.
Complètement paniquer, Tricha se mit à courir en tout sens.
La forêt était énorme.
Allait-on la retrouver en vie ou bien est-ce qu’elle serait morte de faim et de soif avant ?
Tricha se fatigua rapidement à courir, trébucher et se relever. Quand elle s’effondra pour la dixième foi, elle ne bougea plus.
A bout de souffle, elle se força à réfléchir tranquillement.
Elle était perdue. Ça, c’était un fait indéniable. Pourtant, elle pouvait toujours tenter de retrouver une route et de là, elle pourrait rentrer chez elle.
Après une courte pause, elle se mit à marcher. Marcher, encore et encore sans jamais rien trouver d’autre sur sa route que des arbres, des souches et des plantes partout.
Un merle se posa sur une branche juste à coter d’elle. C’était étrange de voir cet oiseau maintenant. Le soleil était loin de se lever et en aucun cas ce n’était un animal nocturne.
Tricha n’y prêta plus aucune attention. Elle avait bien assez de problème comme ça pour s’occuper de l’insomnie d’un vulgaire volatile.
Plus elle avançait et plus la forêt semblait se refermer derrière elle, comme pour l’enfermer dans un immense sarcophage végétal.
Combien c’était-il passé de temps ? Une heure, deux peut être. En tout cas, un certain temps, et toujours rien, pas la plus petite trace d’une route, d’un sentier, ni même d’un chemin tracer par les animaux sauvages.
Tricha fini par enfin trouver quelque chose.
La fontaine de Barenton.
Un endroit modeste et difficile d’accès de la forêt.

-Bon, ben, quitte à se retrouver ici, autant en profiter, pensa Tricha.

Normalement, elle ne buvait que de l’eau extra traiter cause de son aversion presque viscérale pour tout ce qui était quelque chose de naturel (ce qui était assez paradoxal vus l’amour qu’elle portait au Lac. Mais là, c’était un cas de force majeur. Elle était littéralement assoiffer alors elle n’allait pas faire sa difficile.
Buvant l’eau de la fontaine à grande gorger, elle se rendit compte que cette eau avait sur elle un effet apaisant et l’aidait à organiser ses pensées de manière cohérente.
Avant de s’assoire sur la grosse pierre plate qui bordait la fontaine, elle décidas de la nettoyer un peut, histoire de ne pas se mettre de la terre partout.
Trempant un morceau de son mouchoir de tissus dans l’eau, elle sourit intérieurement en apercevant les petites bulles qui crevaient la surface de la fontaine. Ses tuteurs lui avaient raconter que si on faisait un veut quand une bulle de la fontaine de Barenton éclatait, ce veut serait réaliser.

-J’ai besoin d’aide, pensa instinctivement Tricha.

Une bulle éclata.
Tricha donna un grand coup dans la fontaine, éclaboussant les alentours et la grande pierre plate. Il fallait qu’elle se reprenne. Après tout, elle était grande maintenant. Elle avait depuis longtemps passé l’âge de croire aux comptes de fée.
D’imposant nuage se rassemblait au-dessus de la fontaine. L’orage n’allait pas tarder à éclater.
A peine Tricha levât-elle les yeux au ciel qu’une trombe d’eau s’abattit sur sa tête, la trempant jusqu’à l’os.

-J’ai fait quoi pour mériter ça, hurlât-elle en s’adressant au ciel.
Une minute passa.

Le vent hurlait, comme s’il avait l’intention de déraciner toute la forêt. Tricha se blottissait dut mieux qu’elle pouvait contre le tronc d’un arbre, priant intérieurement pour qu’il ne s’effondre pas ou que la foudre ne vienne pas le frapper.
Tricha était fatiguer et assourdie par le tonnerre. Pourtant, le bruit infime retentit dans sa tête comme un coup de canon.
Bondissant de sa cachette, elle se retrouva nez à nez avec…
…Un chevalier en armure.
Tricha eu un hoquet en l’apercevant. Il incarnait parfaitement le chevalier noir des histoires de petits enfants. Le cavalier braqua sa lance dans sa direction.

-Tu as versé l’eau de la fontaine sur la pierre.

Sa voie était caverneuse et parfaitement froide. Tricha ne put que loucher sur l’extrémité métallique et acérée de la lance, incapable de dire quoi que se soit.
Si elle ne parvenait pas à parler, en revanche, son cerveau fonctionnait à toute vitesse. Elle avait déjà décidé de réfléchir à l’étrange présence de ce chevalier plus tard. Pour le moment, son objectif était de rester en vie le plus longtemps possible. Durant une folle seconde, elle envisagea de prendre la fuite par le bois, comme elle l’avait déjà fait un peut plutôt pour échapper aux propriétaires de cette partie de la forêt.
Elle y renonça rapidement.
La monture du chevalier était une monstrueuse montagne de muscle. Pas la moindre parcelle de graisse. Malgré la plus qu’imposante carapace du chevalier, Tricha serait rattraper en un rien de temps et elle serait morte.
La bête commença à marteler le sol de son sabot. Le destrier allait charger. Elle n’avait toujours pas trouvé de solution pour s’en sortir, il fallait…
Le chevalier chargea.
Tricha le regardas se rapprocher à une vitesse folle. Elle trouva d’ailleurs stupide de ne pas tenter de l’éviter et de rester planter là à attendre qu’il est bien voulut l’embrocher sur sa lance.
Sur sa gauche, un autre bruit de galop se fit entendre.
Allons bon, qu’est-ce qui se passait encore ?
Visiblement, ce bruit de charge ne laissa pas non plus le chevalier indifférent. Sa monture pila nette.
Tricha resta bouche bée en voyant jahir un animal des buissons. Sa surprise s’accentua encore quand ce sublime animal se posta face au chevalier, prêt à le défier.
Un cerf. C’était un magnifique cerf. Face à lui, le papa de Bambi pouvait aller se rhabiller.
Tricha observa un moment les longues cornes d’or de l’animal, ses sabots d’argent, ses yeux, d’un bleu étonnant. Elle ne se rappelait pas dans sa vie avoir déjà contempler dans sa vie un pareil couleur si se n’était dans un ciel d’été, quand aucun nuage ne pointe à l’horizon.
Mais, chez ce cerf, il y avait quelque chose de plus marquant encore.
Son pelage était d’un blanc plus écalant encore que la neige.
Le chevalier releva rapidement sa lance et arrêta sa monture avant de s’éloigner et de refaire face à l’animal.
Tricha, complètement paralyser regardait la scène avec frailleur, plus incapable de se faire obéir de ses jambes que quand le chevalier la chargeait.

-Laisse la moi Marzhin, ordonna le chevalier. Elle m’a défier, il ne tien qu’à moi de réparer se qui a été fait. Ne te met pas en travers de ma route, cracha le chevalier.

Pour toute réponse, l’animal blanc leva la tête et poussa un grand cri avant de baisser son coup, comme si il voulait encorner le chevalier et de marteler le sol de son sabot.

-Tu l’auras voulut, ne viens pas te plaindre, s’énerva l’homme en armure en préparent à nouveau sa lance.

Retrouvant comme par miracle l’usage de ses jambes, Tricha partit en courant au moment ou les deux adversaires se ruaient dessus. De l’affrontement, elle ne perçut qu’un autre cri de cerf, un juron sonore pousser par le chevalier et un effroyable bruit de métal qui ressemblait à la chute d’une batterie complète de casserole.
Courant droit devant elle à perdre haleine, Tricha ne réfléchissait plus. Son instinct lui hurlait de partir le plus loin possible de cet endroit pour digue, de ces types malade qui se prennent pour des chevaliers du moyen âge et de rentrer s’enfermer dans sa chambre au moins jusqu’à l’année prochaine.
Le temps se dégagea avec une rapidité surprenante. Sans chercher à faire autre chose, l’adolescente avança toujours tout droit. Elle allait bien finir par trouver une route ou bien quelque chose.
Son cœur se gonfla quand elle aperçut une éclaircit entre les arbres. Se n’était peut être qu’une vulgaire clairière, mais elle devait tenter le coup. Son enthousiasme retomba d’un coup quand elle découvrit ou elle venait d’arriver.
La fontaine de Barenton.
Comment c’était possible ? Elle n’avait fait qu’avancer droit devant elle depuis qu’elle avait quitter ce même endroit.
Il ne restait d’ailleurs aucune trace de l’affrontement. Le chevalier et le cerf avait disparut aussi sûrement que si il n’avait jamais exister. Il devait y avoir quelque chose dans l’eau de la fontaine qui devait provoquer des hallucinations.
Un petit merle chantait tranquillement sur la grande pierre platte.
Tricha se retourna et repartit.
A peine eu-t-elle fait trois mettre qu’un chant harmonieux s’éleva dans les airs, accompagner par un instrument au son indéfinissable.

«Tantost a sa voie tenue
li chevaliers que li n’i monte ;
mar le fist et mar en ot honte
que maintenant sus ne sailli
qu’il s’an tendra por mal bailli ;
mes Reison, qui Amors se part,
li dit que del monter se gart,
si le chastie et si l’anseigne
que rien ne face ne anpreigne
dom il ait honte ne reproche.
N’est pas el cuer, mes an la boche,
Reison qui ce dire li ose ;
mes Amors est el cruel anclose
qui li comande et semont
que tost an la charrete mont.
Amors le vialt et il i saut,
que de la honte ne li chaut
puis qu’Amors le comande et vialt. »

Sans attendre la suite, Tricha se rua en direction de la fontaine.
Un adolescent était assis sur la grande pierre plate et lui faisait face. Ses vêtements auraient été tout à fait normaux si il avait vécut presque un millénaire plus taut.
Il portait des vêtements qui se déclinaient en une large gamme de vert, une grande cape couleur émeraude était jetée sur ses épaules. Ses cheveux blanc était couper court à l’exception d’une longue mèche qui descendait jusqu’au niveau de sa poitrine. Poser à coter de lui sur la pierre se trouvait un long bâton de bois de chêne, parfait pour soutenir la marche, il devait arriver au niveaux des épaules de son propriétaire. Le jeune homme jouait de la viole en pinçant doucement et avec une infinie précaution les cordes de son instrument.
Tricha se rapprocha doucement de lui, comme si il n’était qu’une nouvelle hallucination et allait se dissiper. Elle remarqua alors le bleu de ses yeux et le troque de bronze que cet adolescent portait autour du coup.

-Bonjour, finit-il par dire en levant brusquement la tête de son instrument.

Tricha fit un bon en arrière sous l’effet de la surprise et tenta tant bien que mal de maîtriser les battements de son cœur qui tambourinait contre sa poitrine.
Le jeune homme la regardait avec un grand sourire d’une éblouissante blancheur.
Il se leva et qu’un geste ample, accomplit une profonde et gracieuse révérence devant Tricha.

-Je me nomme Muir Dun, ô gracieuse damoiselle qui en ce soir êtes perdu dans ces bois sombres, permettez moi de vous demander votre nom, car beauté telle que la votre ne peut qu’avoir un nom.

Tricha resta un moment sans voie sous le compliment et sentit le rouge lui monter aux joues. Plus personne ne parlait comme ça depuis longtemps. La version moderne serait plutôt quelque chose dans le genre : « Hein, tu t’appel comme, parce que je vais te le dire, tu es vachement bonne. Sa te dirait qu’on se face un plan ensemble ? »
Tricha se reprit violement. Elle était encore en train de dévoiler ses sentiments et sa ne lui plaisait pas du tout. Aussi fixa-t-elle Muir Dun sans rien dire.

-Vous savez, finit par dire le jeune homme. Il est considéré comme extrêmement impolis de ne pas se présenter quand on se rencontre pour la première foix.

Il y avait dans son ton, un reproche à peine voiler. Visiblement, le mutisme dans le quel c’était enfermer Tricha ne lui convenait pas du tout.

-Je m’appel Tricha, fini par dire l’adolescente comme si chacun de ses mots lui brûlait les lèvres.

Muir Dun lui adressa un autre sourire radieux.

-Parfait, on commence à progresser. Par contre, il y a quelque chose qu’il faut que vous m’expliquiez à propos de vous. Je n’y comprends rien du tout. Pourquoi vous réfugier prêt du Lac ?

Tricha resta sans voie. Il l’avait espionné. Elle ne voyait aucune autre explication.
D’un coup, elle devin méfiante à l’égart du jeune homme.
Elle n’était même pas sure de savoir qui il était. Elle était coincer toute seule dans la forêt avec quelqu’un qui l’avait visiblement suivit. Comment faire plus inquiétant comme situation ?



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Message  Myrddin Avalon Lun 16 Mar - 15:29

Muir Dun haussa les épaules devant le trouble de Tricha.

-Aucune importance, fini-t-il par déclarer. Nous verrons cela en temps voulut.

Il attrapa son bâton.

-Je n’est pas envie de vous suivre, je ne sais pas qui vous êtes, fit Tricha toujours sur la défensive.

Elle n’accordait jamais sa confiance et cela n’allait pas commencer maintenant.

-Mais si tu me connais, c’est pour cela que je me suis présenté. Si tu n’a pas envie de me suivre tant pis.

Comme si cela n’avait aucune importance, Muir Dun se remit assis sur la pierre plate et reprit sa viole. Il se remit à jouer comme si Tricha n’existait plus.
La jeune femme fut soudain prise d’un incroyable envie de lui écrasé son instrument sur la tête. Ou de réduire ce truc en allumette juste bonne à allumer un feu.

-Vous êtes toujours aussi impatiente ?

Muir Dun n’avait pas levé les yeux de son instrument.

-Vous faites bien, continua-t-il. Il nous faut respecter un horaire très strict où je ne réponds plus de rien.

-Mais qu’est-ce que vous êtes en train de baver ?

-Je ne bave pas, je suis en train de parler.

L’envie de lui coller une paire de gifles se fit de plus en plus forte.

-Qu’est-ce que vous voulez ?

Elle se rendit compte à l’écho que produisait sa voie qu’elle venait de hurler.
Muir Dun releva enfin la tête de son instrument pour la fixer de ses grands yeux bleu.

-Certaines personnes s’enferment dans des forteresses pour se protéger. Ces bastions peuvent être prit, raser et leur population massacrée. Mais cela ne changera rien. Les hommes s’enfermeront toujours dans des forteresses. Moi je veux en briser une. La forteresse qu’on dresse entre nous et le monde.

Tricha ne comprenait pas.

-Cela fait longtemps que vous êtes transportée de famille d’accueil en famille d’accueil ?
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